Electrothérapie en neurologie centrale : Mise au point (C. CHAUVIERE)

Cette formation vous permettra de reprendre l’ensemble des intĂ©rĂȘts thĂ©rapeutiques dans les courants excito-moteurs et les antalgiques, Ă  travers des rappels thĂ©oriques et des applications pratiques en parallĂšle.

  • PrĂ©sentation des multiples intĂ©rĂȘts des courants excitomoteurs dans la reprogrammation et l’intĂ©gration sensitivo-motrice de l’hĂ©micorps paralysĂ© (membre supĂ©rieur/infĂ©rieur).
  • DonnĂ©es Ă©lĂ©mentaires sur les courants Ă©lectriques et leurs bases physiologiques.
  • Choix et justification des sites de stimulation
  • DonnĂ©es bibliographiques – Protocoles de rĂ©Ă©ducation et expĂ©riences cliniques
  • SEF et auto-entraĂźnement des membres supĂ©rieur-infĂ©rieur – montages types et situations pratiques
  • Appareils de neurostimulation
  • Applications sur douleurs chroniques – aigues

 

A l’issue de la derniĂšre session, la satisfaction globale  s’Ă©levait Ă  : 9,3/10

Thérapie neuro-dynamique : Indications cliniques et applications thérapeutiques, application au syndrome du défilé des scalÚnes (C.SCHANG)

Objectifs généraux :

L’objectif gĂ©nĂ©ral est d’acquĂ©rir les connaissances nĂ©cessaires Ă  l’évaluation et Ă  la rĂ©Ă©ducation en masso-kinĂ©sithĂ©rapie des dysfonctions du systĂšme neural et de leur impact sur le fonctionnement.

A l’issue de la formation, le participant sera capable aprùs une analyse de la pratique actuelle et des recommandations de :

– RĂ©aliser des tests et Ă©valuations simples et rapides, recommandĂ©s et validĂ©s par l’HAS et ensuite d’amĂ©liorer leur prise en charge avec une approche globale, novatrice et mieux adaptĂ©e.

– Contribuer Ă  amĂ©liorer l’offre de soins et leur accĂšs par des prestations pertinentes, rĂ©alisĂ©es par un plus grand nombre de professionnels.

– Mobiliser, en situation de soins, diffĂ©rents savoirs et capacitĂ©s conformes aux donnĂ©es actuelles de la science et aux publications et recommandations de l’HAS :

– savoir de connaissances ;

– savoir de techniques pratiques ;

– savoir-faire opĂ©rationnel ;

– savoir relationnel.

– Analyser et Ă©valuer un patient, sa situation et Ă©laborer un diagnostic kinĂ©sithĂ©rapique

– Concevoir et conduire un projet thĂ©rapeutique kinĂ©sithĂ©rapique, adaptĂ© au patient et Ă  sa situation (incluant la dimension Ă©ducative)

– Concevoir, mettre en oeuvre et Ă©valuer la prise en charge kinĂ©sithĂ©rapique

– IntĂ©grer l’aspect Ă©conomique dans sa rĂ©flexion au quotidien lors des prises en charge des patients.

Objectifs spécifiques :

A l’issue de ce stage, le stagiaire sera en capacitĂ© de :

  • Comprendre et connaitre l’organisation du systĂšme nerveux pĂ©riphĂ©rique
  • Comprendre et connaitre la physiologie du systĂšme neural
  • Maitriser les principes de sĂ©curitĂ© de mobilisation / Ă©tirement du systĂšme neural
  • Maitriser l’usage des outils de diagnostic diffĂ©rentiel de la douleur neuropathique
  • Savoir interprĂ©ter des signes cliniques en lien avec un syndrome de dysfonction neurale
  • Savoir Ă©valuer une douleur neurogĂšne pĂ©riphĂ©rique
  • Savoir rĂ©aliser et utiliser un Bilan Diagnostic KinĂ©sithĂ©rapique (BDK), d’entrĂ©e, intermĂ©diaires et final, en particulier § Savoir Ă©valuer et tracer la nĂ©cessitĂ© et les objectifs de rĂ©Ă©ducation via le BDK
  • Savoir rĂ©aliser des techniques manuelles de neuroconvergence et neurotension
  • Savoir Ă©duquer le patient pour qu’il rĂ©alise des exercices
  • Savoir appliquer ces techniques au plexus brachial
  • Savoir appliquer ces techniques au plexus lombaire et sacrĂ©
  • Savoir proposer des techniques Ă  des cas complexes
  • Traiter le dysfonctionnement neuro-dynamique par une approche mĂ©canique du traitement de la douleur via une mobilisation des tissus neuraux et de ses interfaces

A la derniĂšre session, le taux de satisfaction gĂ©nĂ©ral s’élevait Ă  : 8,8/10

Syndromes douloureux neuropathiques et kinésithérapie (Y. BARDE-CABUSSON)

Cette formation à la fois théorique mais avant tout basée sur des exercices pratiques et réflexifs vous permettra
d’amĂ©liorer vos connaissances en neurobiologie de la douleur mais Ă©galement votre pratique afin de traiter ces
douleurs neuropathiques.

– Rappels de la physiologie du systĂšme nerveux dans une perspective des traitements Ă  la disposition du
kinĂ© – Ă©valuation subjective de la douleur neuropathique (interrogatoire) – systĂšmes de classification
nécessaires au raisonnement clinique

– Pratique complĂšte de l’examen neurologique pĂ©riphĂ©rique : troubles de la conduction et mĂ©canosensibilitĂ© – examen neurologique classique – neurodynamique – palpation neurale – choix clinique en
fonction de l’investigation clinique.

– Traitements des douleurs neuropathiques : outils modernes de prise en charge et leur mise en Ɠuvre
en pratique – mobilisations du systĂšme neural – thĂ©rapie miroir et imagerie motrice – entrainement
par discrimination sensorielle.

A l’issue de la derniĂšre session, la satisfaction globale  s’élevait Ă  : 8.8/10

Conflits sensoriels dans la rĂ©solution des problĂšmes de douleurs chroniques et d’Ă©quilibre (E. MATHERON)

Comprendre l’anneau de Moebius de la sensori-motricitĂ© (couplage perception – action)

A travers une premiÚre partie théorique sur le systÚme sensoriel, nous évoquerons son rÎle et la complémentarité des capteurs utiles pour le contrÎle moteur. Nous ferons ensuite le lien avec les tonus musculaire et sa régulation spinale et supra-spinale.

Comprendre la notion de conflit sensoriel (incongruence perception – action) et ce qu’elle implique cliniquement (douleur / instabilitĂ© / baisse de performance)

Nous Ă©voquerons les articles de Harris (1999) et MacKabe (2000) sur les effets d’une incongruence entre perception et action et les travaux de Matheron et collĂšgues sur les conflits sensoriels. Nous expliquerons la vision binoculaire comme marqueur diagnostic. Nous dĂ©crirons les tableaux cliniques associĂ©s aux conflits sensoriels et la prĂ©valence de ceux-ci en pratique clinique.

Savoir diagnostiquer et traiter un patient présentant un/des conflit(s) sensoriel(s) et/ou réorienter.

Nous relaterons le bilan en 6 Ă©tapes de recherche de conflits sensoriels. Nous explorerons les uns sur les autres les systĂšmes sensoriels de chaque participant Ă  la recherche de ces conflits pour illustrer ce bilan. Nous Ă©voquerons les traitements Ă  mettre en place selon les diagnostics.

 

Mieux connaßtre la maladie de Parkinson pour un comportement de soin ajusté dans la prise en charge (S. MERELLE)

La maladie de parkinson aujourd’hui : actualisation des connaissances sur la maladie

–  De la comprĂ©hension de  la symptomatologie Ă  la comprĂ©hension des incapacitĂ©s et situations de handicap potentielles du patient
–  Maladie de Parkinson : les recommandations HAS 2012 et 2014
–  Comprendre ou se situe le problĂšme du patient parkinsonien dans « la boucle  » de la communication et ses consĂ©quences au quotidien

La gestion au quotidien des difficultés motrices :

–  Les pĂ©riodes « on/off »  ThĂ©rapeutique et de la posture Ă©ducative dans la prise en charge : quelle optique et comment ?
–  Les variabilitĂ©s des symptĂŽmes et les problĂšmes nocturnes

Les AVQ : quelles aides potentiellement apporter au patient pa rapport aux spécificités de la maladie

–  L’insĂ©curitĂ© lors des dĂ©placements : « trucs et astuces »
–  Troubles de la dĂ©glutition : mises au points

La gestion des médicaments et les conséquences sur le quotidien

La spĂ©cificitĂ© du sujet ĂągĂ© et l’Ă©volution de la maladie

 

NOUVEAU FORMAT

RĂ©entraĂźnement Ă  l’effort en neurologie centrale (I. MAROLLEAU)

Des fondements aux dĂ©clinaisons pratiques du renforcement musculaire et du rĂ©entraĂźnement Ă  l’effort dans :

L’HĂ©miparĂ©sie

Approche thĂ©orique permettant de rĂ©pondre, au travers d’une revue de littĂ©rature aux questions suivantes : Peut-on dĂ©buter prĂ©cocement une rĂ©Ă©ducation intense ? Que doit-on surveiller cliniquement ? Doit-on mettre des rĂ©sistances ? Peut-on renforcer un muscle spastique ? De combien de rĂ©pĂ©titions parle-t-on ? La quantitĂ© ne se fait-elle pas au dĂ©triment de la qualité ? Comment organiser une approche rĂ©Ă©ducative permettant d’inclure cette intensité ? Quelle diffĂ©rence entre l’intensitĂ© et rĂ©entraĂźnement Ă  l’effort ?

Approche pratique :
Mise en place d’Ateliers, de contrat d’Auto rĂ©Ă©ducation guidĂ©e
Protocoles de rĂ©entraĂźnement Ă  l’effort
Apport des nouvelles technologies.

La Maladie de Parkinson

Approche thĂ©orique : la dopamine peut ĂȘtre secrĂ©tĂ©e par l’exercice intense : consĂ©quences en rĂ©Ă©ducation.

Approche pratique : Approche analytique et Approche globale. Adaptation aux demandes du patient.

La Sclérose En Plaques:

Approche théorique : la figure et son retentissement.

Approche pratique : Comment organiser la séance et la journée du patient SEP. Renforcement et travail en aérobie. Quels exercices favoriser vers un investissement quotidien du patient?

A l’issue de la derniĂšre session, la satisfaction globale s’Ă©levait Ă  : 8,8/10

Troubles de la déglutition et alimentation chez les personnes en situation de handicap et/ou les personnes ùgées (J. LERCH-ROOST et P-O FRANCOIS)

Être face Ă  une personne prĂ©sentant des troubles dysphagiques peut faire peur et mettre le soignant ou l’accompagnant dans une situation d’insĂ©curitĂ©. Aussi, cette formation aura pour objectif de familiariser les professionnels aux problĂ©matiques rencontrĂ©es au moment du repas afin d’en conserver un moment de plaisir.

PROGRAMME DE FORMATION

 La déglutition :

– Anatomie et physiologie

– Les mĂ©canismes normaux de la dĂ©glutition,

– Physiopathologie de la dĂ©glutition et des fausses routes,

– Les incidences

 Les troubles de la déglutition: quelles actions?

– les facteurs favorisants/dĂ©favorisant,

– les facilitations et adaptations,

DĂ©tection des troubles alimentaires

– PrĂ©vention et solutions

– Adaptation des repas aux troubles de la dĂ©glutition

– les diffĂ©rentes textures

– des prĂ©parations enrichies

– les complĂ©ments nutritionnels oraux

– la nutrition artificielle

Les repÚres pour une alimentation équilibrée

Atelier : composition d’un menu Ă©quilibrĂ©, dĂ©gustation des produits diĂ©tĂ©tiques.

Lors de la derniĂšre session, le taux de satisfaction du groupe s’élevait Ă  : 9.4/10

Niveaux d’Evolution Motrice (NEM) : apports dans la pratique kinĂ©sithĂ©rapique (F. DELAGE)

Partie théorique : Fondements des NEM

Les aptitudes motrices innées, schÚmes cérébromoteurs

Place des NEM dans le bilan kinésithérapique ; le bilan cérébromoteur du jeune enfant (si stagiaires travaillant en pédiatrie)

Descriptif des guidages, illustration des NEM : Utilisation dans différentes situations kinésithérapiques sur supports vidéos

 

Partie pratique : Pratique des NEM

Ensemble des enchainements et guidages de la position couchée à la marche, ajustement dans des situations spécifiques de patients.

Guidages spĂ©cifiques : ballon, escaliers, guidage Ă  la marche du patient hĂ©miplĂ©gique…

 

NOUVELLE FORMATION

Autorééducation guidée et kinésithérapie des affections neurologiques en phase chronique (C. MARSAL)

Le thĂ©rapeute doit ĂȘtre en capacitĂ© d’évaluer les besoins, les attentes, les connaissances et les reprĂ©sentations du patient et de son entourage et d’envisager des mĂ©thodes, des modalitĂ©s et des exercices dans la pratique d’un suivi chronique permettant de rĂ©pondre Ă  cet enjeu. En ce sens, le concept d’auto-rĂ©Ă©ducation positionnant le thĂ©rapeute dans une posture Ă©ducative, entre pleinement dans la dynamique d’éducation thĂ©rapeutique.

  • Concept de l’EntraĂźneur – Educateur : le kinĂ©sithĂ©rapeute devient :
    • Un entraineur car il apprend les exercices au patient, le soutient dans ses efforts dans un suivi Ă  long terme, l’aide Ă  Ă©valuer ses rĂ©sultats.
    • Un Ă©ducateur : car le patient et son entourage doivent ĂȘtre capables de gĂ©rer la maladie et les exercices. Changer le mode d’accompagnement des patients chroniques est un enjeu majeur et les patients n’ont pas l’habitude de cette posture. Ce changement doit ĂȘtre initiĂ© dĂšs le sĂ©jour en structure de rĂ©Ă©ducation pour permettre la pĂ©rennisation de la dynamique.
  • « Contrat d’Auto-RĂ©Ă©ducation GuidĂ©e » : la mise en place de contrat d’exercices Ă  faire Ă  domicile, partenariat kinĂ©-patient (Gracies). Des livrets (France AVC) et autres outils peuvent faciliter cette mise en place. Le kinĂ©sithĂ©rapeute propose, suit, guide, ce programme, accompagne, encourage, rĂ©gule le patient. Celui-ci devient l’acteur de sa rĂ©Ă©ducation et le co-auteur.
  • Mise en pratique : comment proposer ce type de contrat ? Quelles approches d’entraĂźnement proposer, en individuel ou en groupe ? Quels supports et feed-back motivant le patient utiliser ? comment Ă©valuer les rĂ©sultats ?

A l’issue de la derniĂšre session, la satisfaction globale s’Ă©levait Ă  : 7,1/10

SEP et Rééducation : des fondements aux stratégies de rééducation (D. JAUZEIN)

PRÉSENTATION ET PROGRAMME DE FORMATION

Signifiant (stigmatisant) souvent le handicap chez l’adulte jeune, la SEP, fait peur. Avec une prĂ©valence forte dans la rĂ©gion Est, les Ă©quipes d’aide et de maintien Ă  domicile sont ainsi rĂ©guliĂšrement et souvent dans le long terme, mises Ă  contribution pour accompagner ces personnes. Cet accompagnement n’est pas aisĂ© en raison de la trĂšs grande variabilitĂ© des troubles qu’ils soient visibles mais Ă©galement invisibles ou peu connus.

Par ailleurs, cet accompagnement se révÚle souvent difficile étant donné les situations humaines vécues (trajectoire de vie souvent brisée, avenir incertain en raison du caractÚre évolutif de la maladie 
).

La SEP : bien comprendre la maladie et chasser les idées fausses :   

  • Quelques notions relatives Ă  l’épidĂ©miologie et Ă  l’actuel des connaissances sur les origines de la maladie,
  • Les diffĂ©rentes formes de la maladie et les Ă©volutions potentielles,
  • Les traitements hier, aujourd’hui et Ă  venir,
  • Les manifestations possibles de la maladie Ă  ses dĂ©buts.

Focus sur quelques situations de handicap dans le cadre de la SEP :  

  • La fatigue comme facteur handicapant : quelle approche, quelles stratĂ©gies pour conjuguer avec elle,
  • Les troubles de la motricitĂ© et du tonus : quelles attitudes adopter face aux « raideurs »
  • Les troubles sphinctĂ©riens : comprendre les signes rapportĂ©s et les traitements proposĂ©s.

Les aspects méconnus de la maladie perturbant la relation :    

  • Les troubles cognitifs et dysexĂ©cutifs : quelles manifestations dans le quotidien et quelle attitudes possibles,
  • Les troubles dits « comportementaux » : dĂ©couvrir les perturbations Ă©motionnelles potentielles et leurs incidences dans la relation pour ĂȘtre ajustĂ©(e).

 NOUVELLE FORMATION

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