Prise en charge des pathologies cicatricielles (N. VARAUD)

Certaines cicatrices ne régressent pas spontanément et peuvent être invalidantes pour le patient tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Les indications de la kinésithérapie des cicatrices sont nombreuses et les techniques qui ont pour objectif de les atténuer sont efficaces à condition d’être parfaitement adaptées au type de cicatrice auquel on a affaire. La connaissance de la physiologie mais aussi de la pathologie de la cicatrisation nous permettra de poser l’indication de certaines techniques et de contre-indiquer les autres.

  • La peau
  • La physiologie de la cicatrisation : c’est une dynamique complexe. La connaissance de l’évolution d’une cicatrice physiologique permet de comprendre les pathologies cicatricielles.
  • La pathologie cicatricielle : les cicatrices inflammatoires, hypertrophiques et chéloïdes – les cicatrices rétractées – les cicatrices adhérentes – fibrosées – élargies – les ulcères …

Spécificités de la cicatrisation selon le terrain (sujet âgé / nutrition / facteurs vasculaires / plaies aiguës / diabète / immunosuppression / corticostéroïdes…)

  • Les différents types de réparation : pour aborder les conséquences de cette réparation (colle chirurgicale – sutures – greffes – lambeaux – expansion cutanée…)
  • Bilan de la cicatrice (interrogatoire, bilan visuel, bilan palpatoire…)
  • Techniques kinésithérapiques : indications – contre-indications de certaines techniques en fonction du bilan cicatriciel.
  • Protocoles de prise en charge
  • Indications / résultats (chirurgie ORL – gynécologie – traumatologie – cancérologie – chirurgie orbito-palpébrale …)
  • Ateliers pratiques : Pourquoi une kinésithérapie des cicatrices.

Toute cicatrice peut être améliorée par une kinésithérapie adaptée. Elle est soit une alternative, soit un complément de la chirurgie : elle permet d’éviter la reprise chirurgicale ou de la minimiser en préparant la cicatrice à cette reprise, elle cherche à éviter des cicatrices pathologiques.

Les techniques kinésithérapiques doivent impérativement être adaptées à la pathologie cicatricielle, le résultat d’un traitement kinésithérapique bien mené sera essentiel pour la qualité esthétique, fonctionnelle et structurelle du tissu en terme de solidité, de sensibilité, d’épaisseur.

Les kinésithérapeutes peuvent s’intéresser au traitement des cicatrices car elles sont accessibles à des techniques manuelles et instrumentales permettant de prendre en charge celles qui ne régressent pas spontanément. Il n’y a pas de limite dans le temps pour les traiter et les atténuer, l’objectif étant de les rendre le plus proche possible du tissu initial.

A l’issue de la session, la satisfaction globale s’élevait à : 9,1/10

Rééducation périnéale – rééducation de l’incontinence aujourd’hui : des fondements aux techniques, y compris des troubles vésico-sphinctériens chez l’homme (H. PORTERO)

Cette formation à la fois théorique mais avant tout basée sur des exercices pratiques en binôme, permettra aux participants d’adapter et d’appliquer au mieux la rééducation vésico-sphinctérienne en accord avec les dernières recommandations.

  • Rappels des fondements anatomiques – physiologiques et physiopathologiques des troubles vésico-sphinctériens : appareil urinaire féminin et appareil masculin – et vessie
  • Notions de statiques pelviennes normales et pathologiques – contrôles neurologiques de la miction
  • Application des bilans kinésithérapiques de la femme incontinente et de l’homme – pré et post-opératoire.
  • Examens et pharmacologie en urologie
  • Principes généraux de la rééducation vésico-sphinctérienne – travail musculaire périnée – électrostimulation – biofeedback …
  • Cas particulier de l’incontinence de la personne âgée
  • Notions de vessies neurologiques : physiopathologie et indications de la rééducation et des autres traitements.

A l’issue de la dernière session, la satisfaction s’élevait à : 8,6/10

Cas cliniques en rééducation pelvi-périnéale : du raisonnement clinique à la rééducation raisonnée (H. PORTERO)

A travers des rappels théoriques et des séances d’application pratiques, les participants pourront analyser la pratique actuelle et les confronter aux données actuelles de la science.

Chaque participant sera amené lors de cette formation à une simulation de stimulation conduisant à une analyse de sa pratique :

  • Utilisation des supports de simulation
  • Synthèse sur les nouveaux apports
  • Séquences de questions – réponses avec le formateur – échanges et travail réflexif.

NOUVELLE FORMATION

Prise en charge post cancer du sein et traitement des complications lymphatiques (O. PITIOT)

Le cancer du sein touche beaucoup de femmes (et d’hommes), mais comment bien les prendre en charge ?

La kinésithérapie rentre dans le cadre des objectifs de politique de santé en matière de soins de support pour la prévention et le traitement des séquelles survenant après la chirurgie et les traitements médicaux du cancer du sein.

Cette formation a pour objectifs de :
• Actualiser ses connaissances sur le cancer du sein, la prise en charge médicale et chirurgicale.
• Prendre en charge une patiente en post cancer du sein, rééducation et prévention des troubles liés à l’opération.
• Prendre en charge une patiente ayant des troubles lymphatiques (AWS, lymphocèle, lymphœdème) suite à un cancer du sein, par   drainage lymphatique manuel et bandages multicouches.
• Identifier les différents types d’orthèses de compression et mobilisatrices.
• Proposer une éducation thérapeutique et des exercices à la maison adaptés.

Le traitement physique des oedèmes lymphatiques aujourd’hui : membres supérieurs et inférieurs (O. PITIOT)

Ce séminaire réparti en trois journées principalement axées sur la pratique, permettront aux participants d’actualiser leurs connaissances sur les traitements des déficiences du système lymphatique.

  • Que peut-on dire aujourd’hui à propos du lymphœdème ? Actualisation des connaissances fondamentales adaptées à la réalité du terrain – révision de l’anatomie et la physiopathologie du système lymphatique.
  • Notions de cancer du sein et kinésithérapie
  • Techniques habituelles de traitement des œdèmes – techniques de base du DLM (membres inférieurs et supérieurs) et leurs indications.
  • Techniques de bandages par contention – compression et leurs adaptations en fonction de la pathologie et du stade évolutif – adaptation à la clinique, aux régions et aux moyens mis à disposition – présentation des dispositifs présents sur le marché français aidant à la prise en charge des lymphoedèmes.

A l’issue de la dernière session, la satisfaction globale s’élevait à : 9,4/10

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